« Ce qui se passe en Italie concerne l’ensemble de l’Europe et le reste du monde. Nous sommes le pays pilote dans le plan du « Great Reset » et s’il passe ici, ce modèle s’imposera à vous tous. L’Italie est la ligne de front pour toute l’Europe.
Ce sont les propos du professeur Giuseppe Provenzale, porte-parole de l’équipe dirigeante de Forza Nuova et ancien secrétaire national adjoint du parti. Il est étroitement impliqué dans la bataille juridique pour libérer les patriotes jetés en prison en Italie, afin de briser le mouvement grandissant de protestation contre la tyrannie du «pass sanitaire ».
La victime la plus en vue de la répression est Roberto Fiore, leader de Forza Nuova. Mais 12 (!) autres militants nationalistes ont été arrêtés en même temps.
Leurs conditions de détention sont correctes et le moral des détenus est bon ; leurs avocats et leurs familles sont autorisés à les voir.
« Roberto et les autres sont déterminés et se battent pour leur liberté et pour la liberté de nous tous. Ce sont des combattants et ils nous exhortent à continuer la lutte », nous a confié le Pr Provenzale.
Pour ce qui est des faits reprochés aux militants (le saccage des bâtiments de l’équivalent italien de la FGTB, à l’issue d’une grosse manifestation), les faits sont assez confus. Mais rien ne prouve que les interpellés aient commis eux-mêmes la moindre violence. De même, à ce jour, aucun élément ne montre que des ordres aient été donnés en ce sens. Et donc, à moins que la notion de responsabilité judiciaire collective ne soit apparue, rien ne justifie les arrestations. Sans parler de la possible présence d’éléments provocateurs sur place.
L’État ne semble d’ailleurs pas pressé de porter l’affaire devant les tribunaux, d’autant plus que la Justice a décidé de les maintenir en prison en attendant le procès. C’est une méthode bien connue: tant que les tensions restent élevées, le système n’a aucun intérêt à accélérer le temps pour parvenir à un procès. Le but des arrestations est d’intimider l’ensemble du mouvement contre le « pass sanitaire».
Néanmoins, l’arrestation de Roberto Fiore et des autres n’a en rien arrêté les protestations et les manifestations qui se sont multipliées dans toute l’Italie du nord au sud. Celles-ci n’ont aucune orientation politique, impliquant toutes sortes de personnes qui partagent un sentiment commun de méfiance et de dégoût envers les partis, le gouvernement et les institutions.
Face à cette défiance persistante, le régime se tourne vers des actes de violence de plus en plus forts. A Trieste, des canons à eau, des matraques et des bombes fumigènes ont été utilisés sur un grand nombre de manifestants pacifiques et totalement apolitiques alors qu’ils étaient à genoux en train de réciter le chapelet. Des manifestants à Milan ont été battus et arrêté. Des points de contrôle sont utilisés pour arrêter les bus et empêcher les manifestants d’atteindre les manifestations. La police italienne est pire que jamais, les manifestations sont décrites comme violentes alors que la réalité est que des citoyens pacifiques sont soumis à des niveaux de violence dignes d’une dictature sud-américaine.
En Italie, la situation est très particulière ! Rien de semblable ne s’était jamais produit dans le pays, au cours des dernières décennies. La lutte populaire contre le pass sanitaire prend sans cesse de l’ampleur et prend de nouvelles formes.
Forza Nuova subit l’action répressive la plus violente depuis le jour de sa fondation, alors que lors de ces actions «contre le « pass », ces militants agissaient à titre individuel et sans les drapeaux et symboles du parti. Cela signifie que ces militants sont visés non pas en tant que dangereux «extrémistes de droite», mais parce que les Italiens luttent dans une bataille spirituelle, humaine et politique de résistance et de libération de la tyrannie.
Ce combat continuera malgré la répression.
Vous pouvez écrire en prison à Roberto Fiore : Casa di Reclusione Napoli, Poggioreale, Via Nuova Poggioreale, 177 CAP 80143
Textes repris et adaptés de Nick Griffin (vice-président de l’APF et ex-député européen) et Giuseppe Provenzale, porte-parole de Forza Nuova