C’est une longue marche !

Les « spécialistes de l’extrême-droite » annoncent la proche fin de NATION depuis maintenant 20 ans…La dernière analyse pointue sur le sujet s’intitulait, non sans poésie reconnaissons-le : « Nation, mourir à 20 ans ? » et date de…septembre 2019. A ce jour, NATION est donc bien dans sa 22ème année d’existence 😉

Un nouvel articulet sur l’autre rengaine habituelle : « NATION se vide de l’intérieur »…nous donne l’occasion aussi de remettre pas mal de choses au point.

Alors d’abord, nous n’avons pas de leçons d’unité à recevoir d’une mouvance gauchiste elle-même émiettée en une kyrielle de petits groupes. Rien que sur Bruxelles, il y a au moins 2 groupes antifa différents et sans grandes troupes véritablement militantes.

Rappelons quand même que dans la mouvance gauchiste, tout le monde se méfie des trotskistes à cause de leur entrisme. Et que les trotskistes arrivent à se détester entre eux puisqu’ils sont éparpillés en multiples « organisations internationales » concurrentes. Le PTB méprise le Parti Socialiste de Lutte qui lui-même méprise les anarchistes qui, eux, s’en foutent et continuent à vomir sur tous les partis de la gauche. Donc, au niveau de l’unité, ils repasseront pour faire des remarques. Encore moins, quand on se souvient de la récente violente dispute publique entre deux tenants de la scène bobo sur les questions de « islamo-gauchisme, etc…

Ensuite, bien sûr, il y a des gens qui quittent NATION. Et c’est leur bon droit, on n’est pas une secte. Cela arrive aussi au VB, au PTB, dans les partis traditionnels…

A NATION, c’est parfois pour des raisons compréhensibles : la lassitude, des obligations professionnelles, familiales, l’évolution de la vie et des sources d’intérêt. Parfois aussi pour des raisons regrettables : divergences politiques, malentendus, problème de communications, soucis de personnes, erreur de jugement de la direction. Et aussi, parfois (car nous sommes une entreprise humaine) pour de bien mauvaises raisons : ambition démesurée, égo exacerbé, obsession de sa propre image, rancoeur, etc…

Mais ce qu’il faut regarder, c’est ce qu’on appelle « le roulement ». En effet, par rapport au nombre de personnes qui cessent d’être militants, combien le deviennent ? Tant que l’un équivaut au moins à l’autre, ce sont des séquences normales de la vie d’un Mouvement.

Et qu’est ce qui démontre que c’est le cas à NATION ? Mais tout ! Si c’était l’hémorragie maintes fois décrite, croyez-vous que NATION pourrait rester aussi actif ?

Alors bien sûr, si c’est juste du digital, ça pourrait. Il suffit d’un petit minet geek pour le net et d’un gars qui écrit les articles, une fois sorti de sa cellule d’isolement (private joke)…

Mais lorsqu’on voit les actions, les collages, les tractages, les initiatives multiples et le nombre de publications de NATION (il suffit de visiter notre site http://www.nation.be), il apparaît bien que ce roulement reste toujours positif envers NATION. Et en tous cas bien plus que par exemple, au Front Antifasciste liégeois devenu totalement transparent alors que les affiches de NATION pullulent dans la ville. Bien plus que « Bruxelles Antifa » qui en est à demander à ce que quelqu’un aille retirer pour eux, un bouquet de fleurs déposé par NATION.

Bref, NATION est vivant et bien vivant ! Il connaît parfois des aléas et en connaîtra probablement encore. Mais il n’en reste pas moins la seule vraie organisation politique et militante structurée de Belgique francophone. La hargne que lui témoigne ses adversaires, de la gauche antifa jusqu’à la droite populiste multiculturaliste, en est bien la preuve !

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