La situation en Grèce !

NATION a l’habitude d’assumer ses partenaires politiques, même lorsqu’ils font des erreurs ou que les choses vont mal.

Comme vous le savez, la « justice » grecque a condamné de nombreux cadres d’Aube Dorée à de lourdes peines de prison, alors que la procureure elle-même avait demandé l’acquittement du parti de la charge d’organisation criminelle.

C’est dans ce cadre, et suite à plusieurs questions sur le sujet, que nous tenions à donner des précisions sur la situation en Grèce.

Est-ce qu’Aube Dorée est interdit ?

Non, pas formellement, la Constitution grecque n’autorisant pas l’interdiction de partis politiques. Mais avec la condamnation comme organisation criminelle et l’emprisonnement de nombre de ses dirigeants, on peut dire aujourd’hui qu’Aube Dorée ne sait plus mener ses activités.

Qu’en est-il de leurs députés européens ?

L’un d’entre eux n’a pas été impliqué dans les poursuites. De plus, il avait quitté le parti des mois avant le jugement. Il continue donc à siéger normalement. L’autre qui fait partie des condamnés jouit toujours de son immunité parlementaire et un long combat juridico-parlementaire va débuter pour lui, afin d’éviter que les autorités grecques ne la fassent lever.

Quel avenir pour les nationalistes en Grèce ?

Beaucoup d’anciens cadres d’AD s’étaient déjà regroupés dans deux scissions survenues en novembre 2019 et en juin 2020. D’autres préfèrent « prendre du recul » pour le moment, jusqu’à ce que renaisse une initiative unitaire qui leur redonnerait espoir. Il y a aussi, comme toujours dans de pareils cas, les déchirements entre vieux compagnons…

Plus positif, il y a des négociations avec des groupes plus modestes mais qui existaient déjà et qui aimeraient aussi rejoindre une nouvelle  formation. Mais bien sûr, l’ambiance et le ressenti font que ces négociations ne sont pas faciles. Même si on sent que malgré tout, les militants recherchent un drapeau pour combattre.

A noter aussi, l’existence d’un Front National Grec qui existe depuis longtemps mais dont les relations avec AD furent toujours tendues.

Est-ce qu’ils n’ont pas un peu cherché les problèmes ?

On ne peut nier les graves, voire catastrophiques, fautes de gestion politique et de gestion interne qui ont été commises. Mais il n’empêche que la répression contre le parti est avant tout politique et que la majorité des gens emprisonnés ne devraient pas être en prison, si la Grèce était encore un état de droit.

Cet article a été publié dans Non classé. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s