NDLR : Nous pensions intéressant de publier ce texte que nous a fait parvenir un jeune militant de NATION ! Nous le trouvons très parlant, très honnête et très motivant…
Hier soir, j’ai monté de garde dans les bureaux de l’APF à Bruxelles. L’APF est une alliance de partis nationalistes d’Europe et dont mon groupe Nation fait partie…
Enfin mon groupe, c’est un grand mot ! Moi-même je n’y suis actif que depuis peu.
Et me retrouver la nuit dans de tels locaux m’a poussé à quelque réflexions.
Tout d’abord sur la raison de ma présence. Dans un pays qui se dit démocratique, on en est à devoir protéger des locaux de partis politiques car des soi-disant antifascistes utilisent des méthodes fascistes contre leurs adversaires…allez comprendre !
Ensuite sur le fait que sur toute cette semaine, les volontaires ne se sont pas bousculés…alors que l’enjeu est de taille : empêcher qu’on ne sabote ce local afin que puisse s’y dérouler un congrès ce samedi.
Et enfin, je me suis aussi dit que ces longues heures passées ici me semblaient bien longues et à certains moments de la nuit, je regrettais un peu de m’être porté volontaire.
Mais en plein milieu de cette nuit de garde, j’ai aussi regardé le ciel et la lune, qui était très claire. Et là, je me suis aussi souvenu de ce que j’avais lu, avant de m’engager en politique. Les écrits sur le combat des défenseurs de l’Alcazar de Tolède ou sur les parachutistes français à Dien Bien Phu ou sur tant d’autres défenseurs de l’Occident.
J’ai pensé aux soldats syriens qui, cette même nuit, montaient de garde à Alep face aux djihadistes…
J’ai regardé la photo de deux militants nationalistes grecs, photo qui trône dans les locaux à qui on a d’ailleurs donné leur nom (Gorgios et Manolis), et qui furent assassinés voici 3 ans !
Et là, même un peu seul dans la nuit à attendre un « ennemi » qui n’est pas venu, je me suis senti à ma place, tout à ma place. Dans une continuation, bien modeste je reconnais, de toute une série de luttes et de sacrifices bien plus importants que ma nuit perdue.
Et là, tout se justifiait. J’ai eu raison de m’engager ! Et peu m’importe que l’on soit nombreux ou non, peu importe qu’on perce ou non aux élections, moi et mes camarades nous faisons ce que nous croyons juste ! C’est ça qui compte !
