Ce 18 juillet, cela fera 80 ans que s’est déclenchée la guerre d’Espagne opposant, pour résumer, les nationalistes à l’ensemble des forces de gauche. Cette guerre durera 3 ans et verra la victoire du camp national et l’installation au pouvoir du général Franco qui restera 37 ans au pouvoir jusqu’à sa mort en novembre 1975.
C’est à l’occasion de cet anniversaire et afin de contre-argumenter par rapport à ce que les médias vont sans doute raconter à ce sujet que le Centre de Formation Solidariste a organisé une conférence à ce sujet .
Luc Jacquemain, le talentueux conférencier a bien évidemment fait un rappel historique concernant les tenants et les aboutissants de cette guerre mais il a aussi remis plusieurs choses au poinT par rapport à la réalité des faits. Epinglons-en ici au moins trois :
- Au moment du putsch militaire, l’Etat de droit n’existait plus, les autorités de la République n’arrivaient plus à imposer leur autorité sur des pans entiers du territoire et diverses milices exerçaient impunément nombre de violences. De plus, les élections qui avaient amené le « Frente Popular » avaient été entachées de nombreuses irrégularités.
- Comme dans toute guerre, des crimes ont été commis mais de part et d’autre ! Et si de nombreux prisonniers et opposants politiques furent fusillés par les nationalistes, les crimes des « républicains » se caractérisèrent par deux facteurs :
- Le sadisme, nombre de femmes furent violées et de nombreux hommes furent émasculés avant d’être assassinés
- Ils ne visèrent pas suelement des opposants politiques mais aussi des gens uniquement à cause de leur appartenance sociale ou religieuse. Ainsi fut particulièrement visé le clergé. Et nombre d’écolières furent violées lors de la prise de leur école, uniquement car il s’agissait de l’enseignement catholique.
Enfin, Luc Jacquemain rappela une autre vérité dérageante : un grand nombre des morts répoublicains ne furent pas provoqués par les nationalistes mais bien par les communistes qui essayèrent par la force de prendre la direction du camp républicain. Sous les ordres de 2000 commissaires politiques venus d’URSS, les milices du parti communiste ont attaqué à de nombreuses reprises les milices anarchistes, trotskistes ou du parti marxiste POUM (ne riez pas !)
Un très intéressant « question-réponse » a suivi cette conférence. Ainsi que l’habituel verre de camaraderie.
A l’occasion de cet anniversaire, NATION a une pensée émue pour Oiivier Grimaldi, fondateur du Cercle Franco-Hispannique (dont les initiés savent bien qu’à une époque, on aurait pu l’appeler Cercle Franco-Belgo-Hispannique tant les liens étaient étroits) décédé voici 2 ans et qui avait tant fait pour mieux faire connaître en France et en Belgique, l’histoire du camp nationaliste d’Espagne. LIRE ICI
PS : Notons que Luc Jacquemin a décidé de travailler en continu au sein du Centre de Formation Solidariste du Mouvement NATION. Ce qui va bien entendu dans le sens du renforcement et du renouvellement des cadres du Mouvement. Démarche initiée par la nouvelle direction à l’issue du dernier congrès en avril dernier et qui semble porter de plus en plus ses fruits…

Emblème de la Phalange espagnole